Les côtes marocaines

 Le Maroc : tourisme et convoyage de Rabat à Agadir 

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Nous fûmes accueillis de manière agréable par les autorités et le personnel de la marina de Rabat. A part le chien renifleur de hasch qui a uriné dans le cockpit, le reste (visite du bateau et contrôles des papiers) était aimable et décontracté.

Nous partons en soirée à la recherche d'un distributeur de billets et avons un sentiment de panique lors de notre première immersion dans la foule grouillante au cœur de la Médina de Salé. Nous nous adapterons rapidement et trouverons du plaisir à cette vie animée. Le soir repas à la cafétéria de la Marina, premiéres tajines....

Première ballade vers Rabat, à pieds par le pont Moulay Hassan encadré par les zones des travaux du futur métro-tram, embouteillages et klaxons. Une traversée de la médina et de quelques souks, où nous ne croiserons que très peu de touriste et nous voici dans la Kasbah des Oudayas, d'où bien sur nous irons regarder la mer et la passe d'entrée dans le Bouregreg. Dès que l'on s'éloigne du bateau, on recherche la mer et les ports...Une deuxième journée de tourisme pendant laquelle nous préparons nos visites des autres villes impériales, une tentative de restaurant recommandé par le routard à Salé nous fait comprendre que le ramadan sera aussi pour nous une période de restriction alimentaire : sauf dans les zones touristiques les restaurants sont fermés même le soir.

Comme les villes du centre du Maroc, sont facilement joignables en train et que la gare de Salé est à 15 min à pieds de la marina nous avons choisi le train première classe comme moyen de transport principal

Voyage Fés et Meknès

Départ de Salé vers 8h, discussion agréable avec une journaliste et un commercial marocain dans le compartiment, Excellent accueil à l'hotel Majestic de Meknés où le gérant un ex enseignant nous conseille un guide pour visiter la médina. Excellent choix car Nouredine nous a fait découvrir de nombreux recoins avec des commentaires d'un bon niveau.

Voyage Marrakech.

En route  vers Agadir

Un premier stop à Mohamédia, quelques pontons au fond d'un port de pêche, lui même dans un port pétrolier, l'environnement n'est pas glamour. à prioiri
Mais il y a l'eau, l'électricité, le wifi, des sanitaires corrects, un accueil très agréable tant des autorités que des responsables de la Marina, pas de pb de sécurité, le port est accessible quasi tous temps et l'accés à la zone où se trouve la Marina est controlé .
De plus cette Marina est gérée par le Yacht Club du Maroc dont les membres nous ont prodigué des conseils précieux pour les haltes dans d'autres ports marocains (El Jedida, Safi, Essaouira)
Le centre ville (restos, marché) et la gare sont à 20 min à pied ou quelques dirhams en bus ou taxi. Il y a des trains pour Casa Port (visite touristique)  et pour l'aéroport de Casa (utile pour les changements d'équipage) 

Nous prenons le train le matin pour Casablanca que nous avons visité toute la journée.

Depuis c'est un peu l'aventure, coté port, El Jedida et Essaouira sont des ports de pèche ou Safi péche et industries mais les marocains trouvent toujours une solution, un bout de quai , à couple d'un remorqueur, du coup premières rayures de la belle peinture et les nuits au ryhme des mouvements des pêcheurs.

El Jedidia est un port de pêche très actif.

L'entrée ne pose pas de dificulté la météo étant favorable.
L'Amarrage pour les bateaux de plaisance est limitée en longueur à une place le long d'un quai (nous étions 2 à couple avec un Iroquois suédois) devant le club nautique local (modeste le club, ce n'est pas la SRR !).
Bon accueil des autorités et des locaux; douche froide posible, quand on trouve le gardien.

Comme dans beaucoup de ports en dehors des marinas, on paie en fonction de la jauge brute, 50 dh (environ 4,5 €) la nuit pour Inoui.
La visite de la "cité portugaise" est intéressante.

En continuant la "descente" de la côte marocaine, il y a possibilité de s'arréter à une vingtaine de miles à Jorf Lasfar , grand port industriel , nous sauterons cette escale mais elle peut être intéressante par gros temps.

A mi chemin entre Essaouira et El Jedida nous avons fait un stop d'une nuit à Safi : amarage à couple d'un bateau de pêche désarmé au pied de la capitainerie, située entre le port indsutriel et le port de pêche.

Nous étions 3 à couple, un mono hollandais et l'Iroquois suédois.

Les formalités furent un plaisir tant les autorités sont sympas. La nuit, les bateaux de péche passent régulièrement près des bateaux mais à faible vitesse, ce fut assez calme.

Départ à l'aube, vent faible de Nord, se renforçant à l'approche d'Essaouira.

Essaouira est aussi un port de pêche très actif et accueille quelques plaisanciers.
On y trouve un ponton d'une cinquantaine de m le long d'un quai où peuvent se mettre les bateaux de plaisance. Une place est occupée par un mono qui fait du day charter, une autre par la vedette des douanes (ou gendarmerie...), une autre par plusieurs petits bateaux de plaisance locaux à couple et une autre par un petit remorqeur. c'est à couple de celui ci que  s'amarraient la plupart des bateaux de passage (nous étions 4 en tout dont nos amis suédois et hollandais).
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Nous y avons trouvé 2 désagréments, outre le bruit normal et  prèvisible lié aux bateaux de pêche : vers la basse mer, une sorte de houle entrait et faisait bouger les bateaux qui rappelaient sec sur les amarres mais surtout 2 ou 3 loustics (dont Omar) autoproclamés "gardiens du port" qui aident les bateaux de plaisance, sont très envahissants et exigent d'être rémunérés pour des services que l'on n'a pas demandé. Certains plaisanciers  payaient, nous leur avons donné une canette de bière et  avons refusé de les payer.

Mais c'est une escale agréable car la ville située entre les anciennes murailles et le site valent une visite

Pour la deuxième nuit, une fois les formalités du soir effectuées, nous avons mouillé devant la plage, fond de sable de bonne tenue. c'était plus calme bien que venté (20 à 30 noeuds) ; en raison de la proximité des premiers contrefort de l'Atlas, il y a une survente locale d'une bonne quinzaine de noeuds, pour la plus grande joie des véliplanchistes.

Départ à l'aube avec un vent de nord d'une bonne trentaine de noeuds et une mer formée en raison de la proximités des bancs de sable côtiers. A l'approche d'Agadir, le vent mollit et je pêche 2 bonites. A quelques miles du port, une vedette de la Gendarmerie nous oblige à nous éloigner de la côte et un zodiac nous escorte jusqu'à l'entrée du port. En fait, Il y a une résidence d'un Prince Saoudien, protégée par une zone interdite à la navigation.

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Dernière escale Agadir

Arrivée peu avant la nuit, amarrage un peu délicat entre les catways car une très légère houle rentre et les bateaux tirent mollement mais bruyament sur les amarres.

Les autorités font leur travail dès notre arrivée (principalement contrôle des papiers) avec amabilité et efficacité ;  les 3 administrations sont venues en même temps et avaient terminé 15 min plus tard. 

Accueil aimable du personnel très disponible, avec des conseils pouvant être précieux car le directeur navigue beaucoup dans le secteur. En fait, beaucoup des critiques négatives que j'avais lu sur cette marina, se sont avérées obsolétes, suite au changement de Directeur.

La grille tarifaire a été revue à la baisse et correspond plus à une gamme de prix de cette région ;  1020 dh (90 €) pour une semaine. Aimablement (peut être en tant que membre STW ??) la majoration multicoque ne nous a pas été appliquée.

Les sanitaires sont acceptables mais perfectibles, en particulier l'absence de séparation Homme-Femme était dérangeante.

Si le cadre de la marina est agréable, même les hérons s'y plaisent, Agadir est une ville  récente, conçue pour accueillir le max de touristes principalement européens et elle nous a semblé d'un intérêt limité.

Mais comme la Marina est bien surveillée, c'est une excellente base de départ pour aller visiter le sud du Maroc. nous avons loué une Logan pour 250 dh (22,5 €) par jour, assurée et km illimités.

Nous effectuons une ballade de 2 jours dans le sud de l'Anti-Atlas, au milieu des chèvres, chameau et oasis avec visite d'un Agadir surplombant le village.

D'agadir, nous avons traversé ves les Canaries où nous avons laissé le bateau un mois à Porto Calero pour revenir en France, afin de voir le deuxiéme petit enfant.

Comments

[Christian]

Salut didi et nono, votre blog est super sympa. c'est le pere qui m'a donné le lien. continuez à nous donner des nouvelles qui font rêver pour que notre grisaille soit moins pénible à supporter. à
bientôt