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Le blog du catamaran inoui

Les îles Vierges Espagnoles

23 Janvier 2013 , Rédigé par cata-inoui.over-blog.com

  Plus de photos sur picasa en cliquant ici : link

 

 

Je pensais reprendre le récit de nos aventures après la trêve des confiseurs, mais non, pas question de trêve !

 

Avion1.jpgLundi 17 décembre : le retour à Bordeaux vers la crèche de Noël ressemble au cheminement erratique des rois mages. Vol de Tortola à St Martin par la LIAT, nuit à St Martin, départ le lendemain à 19 h vers Orly par un vol Air Caraïbes puis enfin Orly Bordeaux par Air France. Avec à chaque escale la récupération et le re-engistrement des bagages. Contrairement aux rois mages nous sommes arrivés à l'heure mais sans les cadeaux, car une des valises n'était pas à l'arrivée du premier vol.

 

Comme nous avions un stop de 24 h à St Martin, il va sans dire que nous avons fait le siège de la LIAT à l'arrivée de chaque vol en provenance de Tortola. Peine perdue, nous arrivons à Bordeaux sans notre valise, celle ci devant nous rejoindre par le prochain vol transatlantique.

 

Les fêtes de Noël passent, et le vendredi 28 déc, n'obtenant jamais de réponse aux numéros fournis par la LIAT, je commence d'autres démarches. Par chance, le service bagage d'Air France de Bordeaux-Mérignac m'a patiemment reçu, a envoyé des mails aux autres compagnies, m'a fourni des numéros de téléphone et des conseils. J'ai appelé Orly à différents services, envoyé des mails tous azimuts dans les aéroports desservis par la LIAT et enfin le samedi matin, j'ai reçu un mail de la LIAT d'Antigua qui m'informait de la présence de la valise dans cet aéroport et me demandait quelques infos pour me l'envoyer.

Quelques mails, quelques coups de téléphone sans réponse et 48 h plus tard, la LIAT m'informait que la valise venait de partir d'Antigua, pour Bordeaux via Newark et Paris CDG. Finalement le mercredi 2 janvier, Air France Bordeaux, m'informait vers 18 h de l'arrivée de la valise. Nous aurons à peine le temps de l'ouvrir et de la re-remplir avant notre départ vers les tropiques.

 

Avion2.jpg

 

 

 

Mardi 8 janvier , 21 h : nous voici de retour sur la plage de Tortola avec nos 2 valises, face à Inoui, mouillé à une centaine de mètres. Quelques brasses dans une eau rendue clapoteuse par un alizé vigoureux et je rejoins le bateau. Je gonfle l'annexe et retourne chercher Marie-Noëlle et les valises. Le bateau est impeccable, un rangement sommaire et dodo cela fait 21h que nous avons quitté la maison, ce fut long mais je ne peux comparer aux rois mages, l'histoire de leurs retours ne m'étant pas connue.

 

 

 

 

 

GrainBVI.jpgMercredi : après avoir remis le bateau en service, retirer les protections d'hélices et d'embases - remède très efficace contre le dépôt de coquillages - nous déradons vers une baie moins ventée, Cane Garden Bay. Nous y trouvons deux à trois fois plus de bateaux qu'en décembre, la saison de navigation est lancée. Un petit tour au minimarket local et un Painkiller les pieds dans le sable, face au soleil couchant, notre deuxième partie de saison commence bien.

 

 

 

 

 

Jeudi : cap sur West End Tortola pour la clearance de sortie des Îles Vierges Britanniques puis sur Culebra pour la clearance d'entrée dans les eaux US. Navigation assez pénible au début avec des successions de petites averses, des vents très variables et de la houle, puis le grand beau s'installe avec un alizé puissant autour de 20-25 nœuds, du plaisir. L'étroite passe d'entrée de la baie de Culebra est franchie sous voile dans l'euphorie.

Arrivés à l'aéroport, nous croisons le douanier qui quitte son bureau « come back tomorrow  for check in» et surtout téléphonez aux autorités pour prévenir de votre arrivée. Puerto Rico est réputé pour ses téléphones publics en panne : je confirme ! Avec mon portable, je ne contacte que des répondeurs qui s'obstinent à me parler trop vite, l'opération est reportée au lendemain.

 

Coucher-PR.jpgVendredi : j'appelle les autorités qui me reprochent vertement d'être arrivé de la veille sans déclaration et refusent même de s'occuper de moi. Au cinquième appel, après les remontrances, un officier accepte enfin de noter mon entrée, en me demandant moults détails : 22 minutes plus tard il m'annonce que je dois passer à l'aéroport pour faire viser mes papiers. Dont acte, avec cette fois ci, un douanier disponible (je francise douanier pour officier des USCBP , Customs and Border Patrol) : une demie journée de gâchée.

 

 

 

 

 

 

 

Cap ensuite sur la marina de Puerto del Rey de Fajardo sur l'île même de Puerto Rico. Navigation d'une vingtaine de miles avec un alizé d'une vingtaine de nœuds qui ne mollit pas à l'arrivée, à mon grand regret.

Nous sommes sur la côte Est, la côte au vent, les nombreux îlots et récifs qui la bordent arrêtent la houle mais pas le vent, ce qui ne facilite pas la manœuvre de cet oiseau volage qu'est Inoui.

Nous nous amarrons facilement à une place en bout de ponton, mais quand le Bureau de la Marina nous annonce le prix (environ 200 US$ la nuit) nous acceptons de nous déplacer à une place entre catway à environ 75 US$ la nuit. La manœuvre fut un peu rock'n roll avec des quais en ciment à plus de 2 mètres de haut, prévus pour les surcotes de marée cyclonique, mais pas pour l'amarrage d'un catamaran au comportement farfelu.

 

Puerto-El-Rey2.jpg

 

 

 

Cela dit, cette marina est superbe et gigantesque, les quais sont tellement longs que nous nous déplaçons en voiturette de golf. Tous les services sont inclus et de bons niveaux (wifi, eau, douche...) avec en plus des cadeaux de bienvenue dont une carte de détail des mouillages environnants, carte qui s'avérera fort utile.

Nous réservons une voiture et nous nous sentons prêts pour l'accueil de nos enfants.

 

 

 

 

 

 

Puerto-El-Rey.jpg

 

 

 

Samedi : au réveil, j'ai un message d'Emmanuel sur mon portable : la tuile, il n'a pas pu embarquer dans l'avion, son passeport date de début 2006, période où les autorités françaises ont délivré des passeports non reconnus par les USA, cela n'avait pas été détecté lors de sa demande d'ESTA, qu'il avait obtenu. Il lui faut, soit un visa accordé dans une ambassade US, soit un nouveau passeport.

Nous réceptionnons Virginia et les deux petites en fin d'après-midi à l'aéroport de San Juan et nous réinstallons la crèche tropicale à bord du bateau. Sauf que depuis leur premier séjour, il y a deux ans, les petites ont grandi, sont devenues plus véloces et se sont enhardies, du vif argent !

 

 

 

 

Grappe.jpgDimanche : nous partons mouiller à l'île Palominos à quelques miles de Fajardo. Un cadre paradisiaque avec une eau turquoise, une plage avec cocotiers et des dizaines de bateaux portoricains fêtant le jour du seigneur avec musique à fond, danses et alcools. Les nouveaux arrivants viennent s'agglutiner aux anciens, formant des grappes de plusieurs bateaux, mouillés ensemble et se rapprochant régulièrement d'Inoui. C'est très sympa, quoique cacophonique car le volume de chaque chaîne est réglé pour couvrir celle du voisin, mais finalement trop anxiogène ; en milieu d'après-midi nous fuyons pour un autre mouillage de l'île, moins animé.

 

 

 

 

 

 

Bahia-Tortuga.jpg

 

 

 

Lundi : Emmanuel nous annonce que les rendez-vous pour visa dans les ambassades en France ou en Allemagne sont trop éloignés, il fait refaire son passeport en urgence grâce à la bonne volonté de la Mairie et de la Préfecture, mais ne le recevra pas avant vendredi. Le programme de la croisière est modifié, nous allons à Culebra, perle des îles Vierges espagnoles, et en explorerons les plages et mouillages : moins de navigation mais plus de possibilités de distractions pour les petites.

 

 

 

 

Baignade-bouee.jpgDe mardi à vendredi : nous tournons lentement autour de Culebra et de ses îlots environnants, changeant de mouillages (la plupart équipés de bouées gratuites) deux fois par jour, avec à chaque fois de longues baignades-jeux et promenades sur les plages à la recherche de coquillages et autres trésors échoués.

 

 

 

 

 

Bahia Tortuga2Notre plage préférée fut la playa Tortuga à Culebrita , un demi cercle parfait de sable blanc, de l'eau turquoise, des cocotiers, un seul bateau (nous) et deux autres touristes. Notre spot de snorkeling préféré fut la page de Tamarindos Grande avec ses gorgones magnifiques, ce fut également notre meilleur spot de pêche au lambis (cinq) et notre fournisseur de Painkiller du soir préféré fut le Dinghy Dock Restaurant à Dewey.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tortue

 

 

 

 

 

 

Ces plages sont des sites de reproduction de tortues, aussi voyons nous réguliérement des tortues autour du bateau ou en nageant. Seul problème pour le photographe, elles refusent de tenir la pose

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi soir nous mouillons sous le vent de Isla Marina, située à un demi mile du port de Fajardo.

 

Depart-PR.jpg

 

 

 

 

Samedi : Emmanuel n'a toujours pas de passeport et ne peut pas rejoindre sa famille pour le début de la deuxième semaine prévue en résidence hôtelière à Puerto Rico, very bad news !

Notre mouillage de Isla Marina, outre son excellent abri, est un bon plan logistique. Pour 5 US$ par jour et par personne, nous bénéficions d'une place pour l'annexe au Dinghy Dock et des transferts à Fajardo via les navettes. Le loueur de voiture se trouve à une centaine de mètres de l'embarcadère et nous allons conduire Virginia et les petites à leur hôtel.

 

 

 

 

Ensuite visite au supermarché, à la laverie.... La routine des croisières Caquet !

 

Lundi : enfin Emmanuel a son passeport et rejoindra sa petite famille mercredi, la suite de notre programme croisière vers la République Dominicaine redevient d'actualité , "go west" , mais cela est une autre histoire..

 

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