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Le blog du catamaran inoui

Les Waraos, indiens du Delta de l'Orénoque

27 Octobre 2013 , Rédigé par cata-inoui.over-blog.com

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Du jeudi 17 octobre au dimanche 20 : nous prenons nos repères à la Marina Tech Marine Oriente que nous ne fréquentions pas l'an passé, et avec Keigla notre nouvel agent pour les formalités administratives et le change. Notre copain Jose, avec qui nous travaillions l'an dernier est absent, mais surtout comme nous préparons le voyage dans le Delta de l'Orénoque, les conseils de Jose me manquent car c'est un bon spécialiste des excursions en Amérique du Sud,.

Les excursions touristiques se déroulent quasiment toutes sur un des bras du Delta de l'Orénoque, le Manamo, le moins industriel et donc celui où la nature est la mieux préservée.

Dimanche : faux départ. J'avais oublié l'argent pour payer le guide et m'en suis souvenu à 200 km de Puerto la Cruz où il a fallu revenir, 5h de route pour rien et la visite de Maturin annulée !

Nous embarquons lundi matin à l'aube pour la première escale, Maturin, dans un bus à étage notre moyen de transport préféré. De l'impériale, nous voyons mieux le paysage que nous connaissons en grande partie, l'ayant parcouru l'an passé.

Les Waraos, indiens du Delta de l'Orénoque

e Maturin, où les bus municipaux sont décorés « pro Chavez », nous ne trouvons que des Carito (ou Por Puesto) pour rejoindre Tucupita sur les rives du Rio Manamo. Les Caritos sont des grosses américaines où nous embarquons à 5 passagers et qui ne partent qu'une fois remplies. Le prix est dérisoire et comparable à celui du bus, de 2 à 3 € pour un trajet de 250 km, mais c'est moins confortable, surtout assis contre un gros. Un paysage de plaines alluviales sans aucun relief, s'offre à nous, avec de vastes troupeaux et parfois des cavaliers.

Rubin nous attend à la gare routière et nous conduit à un hôtel, un milieu de gamme : 250 bolos (moins de 5 €) la chambre avec douche, sommaire mais propre. Il nous fournit quelques explications sur la suite du séjour et nous avons quartier libre pour la fin d'après-midi.

Les Waraos, indiens du Delta de l'Orénoque

Tucupita est une ville petite, propre, avec la plaza Bolivar au centre, principal lieu d'animation, une cathédrale moderne, un Paseo agréable, le long de l'Orénoque avec l'ancienne église des missionnaires. Les rives du fleuves sont squattées par des campements d'indiens venus en ville pour diverses raisons. Nous sommes les seuls européens à Tucupita. Rubin nous avait indiqué un bon resto où nous mangeons, pour moins de 6 € boissons comprises, une excellente viande, et sur ses conseils nous sommes rentrés prudemment à l'hôtel en taxi (0,4 € la course).

Mardi : Rubin vient nous chercher. Nous attendons la pirogue et l'ouverture de la bodega car nous tenons à emporter quelques bières « Solera Verde » pour notre consommation et pour offrir. Une famille indienne vient voir Rubin, il nous présente le père : Serafin. J'embraie aussitôt : « encantado ; mi nombre es Didier ». J'ai droit à de très larges sourires en réponse et de grands yeux ronds, ils ne comprennent pas l'Espagnol. D'où ma première leçon de langue Warao : jaké ara (bonjour) ; ibuyo catu cana (comment t'appelles tu ?) ; mauai Didier ( je m'appelle...) ; je me lance et Serafin me serre la main en éclatant de rire ! Les Waraos sont Chrétiens évangélistes, leurs noms ont des consonances de saints espagnols.

Les Waraos, indiens du Delta de l'Orénoque

Nous embarquons en compagnie de Miguel, le pilote de la pirogue et Cheo, son frère. Le moteur de 100 CV, nous propulse à plus de 40 km/h et nous descendons le caño Manamo. Les premiers villages défilent, Rubin tient à ce que je note leurs noms : Moriche et Miraflores, puis Playa Suicia, et el Garcero. Les maisons sont principalement en dur (terres séchée) et sur la rive droite nous apercevons quelques voitures, car la route (piste) permet d'atteindre ces villages. Sur certains pontons, sont installées des machines à laver avec prise d'eau directe dans le fleuve et autour des maisons, beaucoup de linge à séche. Les enfants, même très jeunes, jouent dans l'eau du fleuve.

Nous croisons quelques rares canoës.

Les Waraos, indiens du Delta de l'Orénoque

Passé El Garcero, la route s'arrête, seule la voie fluviale permet les liaisons entre les villages : la Ladira, Santo Domingo, Guamal et enfin Waka Ara. Le type d'habitation change, les maisons en dur deviennent de plus en plus rares et cèdent la place à la maison typique Warao : une construction sur pilotis de 4 m sur 10 avec un toit de feuilles de palmier, un plancher, pas de mur, et où vivent plusieurs familles, environ 30 personnes.

Les villages au bord du caño Manamo possèdent une école, souvent construite en dur, peinte en bleue et où flotte le drapeau national.

Passé Waka Ara, nous quittons le canal principal, nous avons parcouru 70 km depuis Tucupita et nous nous enfonçons dans un lacis de canaux secondaires plus étroits où sont installés les campements pour touristes.

Les Waraos, indiens du Delta de l'Orénoque

Nous atteignons le notre : ''Campamento Turistico Oropendula'' du nom des oiseaux qui nichent à proximité. Une autre pirogue nous y attend avec Jose, qui a apporté les vivres et s'active à la cuisine.

Les Waraos, indiens du Delta de l'Orénoque

goût, est le fruit du travail coopératif de 4 frères : 3 sont présents, Miguel, Cheo, l'ainé et Jose. Ils se répartissent les taches : entretien du campement, cuisine, pilotage et pendant les temps libres bricolent des moteurs. Ils se montreront de bonne compagnie et à l'écoute de nos besoins et souhaits.

Le repas est savoureux et copieux : muchas gracias Jose ! Nous en sommes à la moitié de notre assiette que nos 4 compagnons ont fini la leur et commencent à débarrasser. Devant notre étonnement, la réponse de Cheo fuse, pleine d'humour : au Vénézuela, nous mangeons beaucoup et vite, mais pour compenser, nous travaillons peu et lentement ….

Rubin continue à nous dispenser des rudiments de Warao : Janoko, maison, Iboma, madame, Nibora, monsieur, wafibaka, canoë, Cana a ? as tu des objets artisanaux ? Et j'en passe... De plus, nous ne nous en servirons que très peu car les villages que nous visiterons sont dotés ou à proximité d'une école et une partie de la population parle un peu Espagnol. Quant à ''Cana a ?'', c'est totalement inutile, car dés que notre pirogue accoste, les femmes Waraos déballent leurs productions !

L'après midi sera consacré à un safari photo dans les petits canaux à la recherche d'animaux et à la découverte de la flore. Les singes hurleurs très nombreux et qui font un vacarme d'enfer tout autour du campement sont quasi invisibles : forts en gueule par derrière mais en face plus personne !

Les Waraos, indiens du Delta de l'Orénoque

Mais nous voyons des oiseaux dont de superbes Tucans, des perroquets ''cotoya'' qui volent en couple tout en discutant, des rapaces et des superbes pollos de l'Orénoque, et … malgré tout quelques singes !

Les Waraos, indiens du Delta de l'Orénoque

Parmi la flore, le moriche, le palmier de l'Orénoque qui est d'une importance capitale : c'est l'arbre de vie des Waraos. Il atteint une vingtaine de mètres en 3ans et est alors adulte. Les Waraos le scient, récupèrent les feuilles pour les toitures et la vannerie et les fruits pour manger. Le tronc d'un bois léger et poreux (type balsa) est alors immergé. Un mois plus tard, il est gorgé de larves, les gusanos, qui seront mangés ou serviront d'appâts pour la pêche.

Les Waraos, indiens du Delta de l'Orénoque

Dans un tronc, ils récupèrent 6 à 10 kg de larves. On nous en proposera en dégustation, crus ou frits, nous nous sommes dégonflés !

Les Waraos, indiens du Delta de l'Orénoque

La navigation dans les petits canaux est rendue délicate par la présence de jacinthes d'eau, plante flottante qui arrivent à former des îles compactes, voire à totalement obstruer le passage.

Le soir nous retournons sur le canal principal pour le coucher de soleil et débarquons à Waka Ara. La première maison visitée nous impressionne avec sa trentaine de personnes, beaucoup d'enfants, tous souriants, un vrai choc culturel ! Les ustensiles de cuisine sont vite poussés pour laisser la place aux objets artisanaux.

Les Waraos, indiens du Delta de l'Orénoque

Les Waraos sont très habiles, ils tressent les fibres de la feuille de palmier pour confectionner des bracelets, colliers, plats, corbeilles, hamacs et sculptent le balsa.

Nous effectuons nos premiers achats et osons enfin prendre nos premières photos. Marie-Noëlle s'assoit au milieu d'eux et se retrouve avec un bébé dans les bras : tous rient ! C'est un peuple souriant et accueillant. Ils sont de petites tailles, les poutres de la case se trouvent à 1,7 m du plancher, je m'y heurte et comme j'en ris, eux aussi éclatent de rire ! La nuit, ils déplieront les hamacs et dormiront tous sous le même toit, bonjour l'intimité des couples !

Très peu d'hommes sont présents, Rubin nous rassurent, ils jouent au foot ! Quoi, en pleine jungle ?

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Un coup de pirogue et nous nous retrouvons près de l'école où se trouve une plate forme en béton de 20 m sur 40 m. 2 petits buts en bambou et filets de pêches ont été bricolés et chaque équipe comporte une dizaine de joueurs, dont une grande partie sont nu-pieds, ils sont encouragés par une vingtaine de spectateurs. Le jeu est vif et d'un bon niveau, après quelques minutes, un but est marqué. Les joueurs de l'équipe qui vient de l'encaisser, sortent des billets et les remettent à un trésorier : cela servira à payer les boissons après le match, qui s'arrête en général au troisième but !

La soirée au campement est animée et malgré les difficultés de langue nous nous comprenons. Les pièces du campement sont bien isolées par des moustiquaires, et Cheo a rajouté une moustiquaire au dessus de notre lit, donc une nuit tranquille seulement hachée par les cris de singes hurleurs qui ponctuent chaque événement, une averse, la renverse du courant à 3h du matin, les premières lueurs du jour... par une quinzaine de minutes de cris rauques.

Les Waraos, indiens du Delta de l'Orénoque

Mercredi : nous naviguons dans d'autres canaux secondaires à la rencontre des pirogues Waraos. Warao signifie « le peuple des pirogues ». Ces indiens savent pagayer avant de savoir marcher. C'est le matin, les hommes sont occupés à pécher dans leurs petits canoës.

Les Waraos, indiens du Delta de l'Orénoque

Une canne à pêche, quelques larves dans le fond la barque et c'est tout. Ils y passeront toute la journée, en buvant l'eau du fleuve et mangeant quelques fruits cueillis sur les rives. Rubin les connait tous et le contact est bon. L'un est content, il a pêché un gros poisson chat qu'il espère revendre 50 bolos (1 €), d'autres sont bredouilles.

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Nous entamons une discussion politique avec un groupe de 3 canoéistes

- Rubin : Pour qui vas-tu voter ? (élection des Maires début décembre)

- Un Warao : je ne sais pas encore !

- Rubin : combien une voix en ce moment : 2000 bolos ?

- Le Warao : 2000, c'était pour les dernières élections, maintenant c'est 3000 ! le kilo de farine vaut 50 bolos actuellement dans le Delta, j'ai dit au Maire que s'il ne donne pas 3000 bolos, pas de vote !

Ils ont adapté la démocratie à leurs besoins concrets, c'est bien plus intelligent que de voter pour des candidats aux promesses rarement tenues.

Rubin leurs offre un verre de rhum. On se sent à l'aise, notre guide sait leur faire de petits cadeaux ou leur rendre service, c'est de l'écotourisme délicat.

Rubin et Jose, le pilote du jour, connaissent aussi les campements touristiques et leurs gérants ; nous en visiterons un, luxueux, d'une centaine de cases, mais que je trouve décalé dans cet univers. Ils n'ont pas vu un touriste depuis 10 jours, ils passent leurs temps à peindre et s'inquiètent pour l'avenir.

Hier nous étions les 2 seuls touristes dans le Delta, et aujourd'hui un autre est arrivé, seul dans un campement pouvant accueillir plus de 100 personnes. Une catastrophe financière pour les guides et autres personnels. L'insécurité du Vénézuela fait fuir les étrangers.

Les Waraos, indiens du Delta de l'Orénoque

Nous visitons l'école en face du campement (Escuela Guamal) ; elle comporte 2 classes de 3 niveaux chacune, elle ressemble à une grande case Warao avec son toit de palme et seulement des murets bas. Les professeurs sont créoles, ils vivent du lundi au vendredi dans le Delta, sont hébergés dans le campement touristique et rentrent le week-end à Tucupita.

Les Waraos, indiens du Delta de l'Orénoque

Les enfants sont sages, intimidés par notre présence. Les plus petits (6 ans) ne parlent que le Warao, les plus grands (11 ans) ont appris l'Espagnol. Un enfant décalque un schéma sur l'unique livre de biologie, un autre nous envoie un avion en papier, d'autres taillent leurs crayons au dessus de la poubelle, quand soudain ils s'agitent et regardent tous du même côté : un des enfants a repéré dehors une sorte de vipère très venimeuse. Rubin s'arme d'un bâton, la capture pour nous la montrer et la tue, les enfants retournent en classe.

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Nous retournons à Waka Ara, un des pêcheurs s'y rend en canoë. Rubin lui propose de s'accrocher à notre pirogue et le ramène au village, cela lui évitera quelques dizaines de minutes de pagayage contre le courant.

Les Waraos, indiens du Delta de l'Orénoque

Dans sa maison sa femme prépare des feuilles de palmier pour le tissage de hamacs. Des petits oiseaux colorés sont en cages, il les revendra 350 bolos à des trafiquants...

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Nous traversons le village, toujours bien accueillis, et achetons parfois un objet qui nous plait mais nous ne nous sentons pas obligés. Les garçons jouent aux billes, des billes de verre comme dans ma jeunesse ; ils sont très adroits et font mouche régulièrement même à plusieurs mètres.

Dans une case, une gamine tient un enfant dans ses bras ; je questionne Rubin, Est-ce la mère ou la sœur ? C'est la mère, elle a treize ans. La tradition Warao veut qu'aux premières règles de la jeune fille, ses parents lui coupent les cheveux à ras la nuque, ainsi les garçons savent qu'elle peut procréer, la première grossesse ne tarde pas. Il n'y a pas de mariage chez les Waraos, si un garçon trouve une fille qui lui plait et réciproquement, il fait sa demande aux parents et le garçon s'installe avec la famille de la fille. Les couples ne sont pas forcément stables et si ils se séparent les enfants restent avec la mère. Enfin, les enfants survivants, car la mortalité infantile atteint dans certains villages 50 à 60 %. Ils boivent l'eau du fleuve, pleine de parasites et bactéries et les plus jeunes sont souvent emportés par des diarrhées hydriques.

Les Waraos, indiens du Delta de l'Orénoque

Nous rejoignons l'école du village : les footballeurs ont cédé la place à des enfants studieux répartis en 3 classes de 2 niveaux chacun. Je me surprends à regarder la longueur des cheveux des plus grandes, je n'en vois aucune à la nuque rasée ; elles abandonnent peut-être l'école dans ce cas ??

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Dans l'après midi, nous allons pécher en compagnie de Luiz un guide indien. Je lui laisse découper les larves et les installer sur l'hameçon. Nous péchons des petits poissons chats que nous rejetons et un beau piranha que nous mangerons le soir. Plus loin nous croisons un des pêcheurs rencontrés le matin. Il rentre au village avec sa pêche, environ 2 kg de poissons de taille moyenne.

Rubin lui demande de prêter sa pirogue à Marie-Noëlle, il monte à bord de notre barque et voici Nono dans le canoë. Au début elle tourne un peu en rond ce qui fait rire le Warao, mais finalement s'en sort bien.

Les Waraos, indiens du Delta de l'Orénoque

Puis nous tournons notre étrave vers la rive et nous y débarquons. Luiz nous fait pénétrer dans la jungle, et nous montre certaines des plantes importantes pour la vie Warao.

Des plantes médicinales, qu'il cueille et nous fait gouter : une d'elles est un diurétique (caña la fistola) , délicieuse, j'en reprends, des fruits du cacao des montagnes, au jus sucré, contre la grippe et du cœur de palmier pour se nourrir. Mais nous sommes obligés de fuir, les moustiques attaquent malgré le répulsif.

Ensuite nous rendons visite à des amis de Rubin, des métis, qui font commerce de noix de coco. Ils sont heureux car le cours du coco est élevé (6 Bolos la noix), plusieurs milliers doivent être expédiées sous peu. Les maisons sont en terre séchée, en partie peintes, les femmes super élégantes ! Leurs épouses demandé-je à Rubin ?

Les Waraos, indiens du Delta de l'Orénoque

Non, des travailleuses du sexe qui officient dans la Delta. Nous n'avons manqué aucun aspect de la vie locale.

Dernière nuit dans le campement, elle est moins calme que la précédente car des singes hurleurs sont très proches et quand ils branchent la sono, il est impossible de fermer l'œil. De plus vers minuit je me réveille la vessie gonflée comme une montgolfière, alors que nous transpirons abondamment : bravo le diurétique Warao !

Les Waraos, indiens du Delta de l'Orénoque

eudi : après une dernière visite et achats dans le village, nous retournons vers Tucupita. En route, nous apercevons le quatrième des frères en train de relever son filet : 200 m d'un filet de 3 m de haut à remonter, les appareils photos sont armés mais hélas, surtout pour lui, aucun poisson.

Rubin nous met en relation avec un de ses amis Ruben, qui organise des excursions sur le rio Caura. Le programme nous tente, mais j'ai un léger différent sur le change proposé, nous sommes trop au courant des cours parallèles pour nous laisser rouler !

Pour le moment il faut penser au retour à Puerto la Cruz, retour qui se fera finalement en Por Puesto, aucun bus ne circulant à nos heures.

Six heures de voyage pendant lesquelles nous repensons à ce grand choc culturel que nous venons de prendre : jamais nous n'avions côtoyé un tel mode de vie, où la principale préoccupation est d'avoir à manger, le reste étant accessoire.

Vendredi : le wifi de la marina est en panne ce qui ne facilite pas mes négociations avec Ruben. Finalement Keigla me fournit le mot de passe de son wifi et après quelques échanges de mails, l'affaire avec Ruben se conclut à un change plus avantageux pour nous !

Rendez vous donc, lundi soir à la gare routière de Ciudad Bolivar pour 5 jours sur le Rio Caura, mais cela est une autre histoire !

Plus de photos sur Picasa en cliquant ici.

Grands Tucans

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S
Superbe reportage ! J'étudie leur habitat pour mon école d'architecture d’intérieur, et une question trotte : Pourquoi les waraos n'on t'il pas de murs? pour se proteger des moustiques? du soleil? du temps? etc
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C
Désolé, je n'ai pas posé la question alors que j'étais sur place, donc ma réponse n'est pas fiable.<br /> L'absence de mur permet sans doute une meilleure ventilation (bien que la zone ne soit généralement pas ventée) et empêche les refuges à moustiques. Comme c'est un peuple en symbiose avec leur milieu naturel, cela leur permet peut-être également de rester en contact avec le fleuve et la forêt.
M
sympa de revoir des photos de lieux qui nous avaient emus a travers celles de d autres globes trotteurs. par ailleurs auriez vous a votre des prenom feminins typique des tribus waraos
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N
Merci, pour ce reportage remarquable, je m'informe sur cette région du Venezuela et voudrais faire un voyage dans quelques temps. je suis entrain d'écrire un roman (pour mon propre plaisir) dont l'histoire se passe au Venezuela et mon intrigue m'amène chez les waraos. malheureusement, je ne pourrai y allez que dans trois ans et là, j'espère avoir fini mon roman. <br /> pourrais-tu me donner s'il te plait, deux ou trois prénoms féminins et masculins waraos, si tu t'en rappelles. je te remercie d'avance. Cordialement.
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N
Merci beaucoup, je vais mettre à profit ces renseignements.<br /> bonnes fêtes et très bonne année<br /> cordialement. Nan
C
Les Waraos sont Chrétiens Evangélistes et leurs noms sont ceux des saints Chrétiens. Serafin, Luiz que je cite dans l'article. Lorsque nous avons visité une des écoles la liste des noms des élèves était affichée, j'ai souvenir de Rafaela, Tereza...Des noms comme on en trouverait dans une école Espagnole...<br /> Pour plus de renseignements ou visiter le Delta, je conseille fortement de contacter Rubin qui fut notre guide (tel 0058 424 926 10 47 ou depuis le Vénez' 0424 926 10 47). Il est vraiment exceptionnel dans sa connaissance du Delta et des Waraos avec lesquels il a tissé des liens solides.<br /> Il est très disponible (sauf s'il est dans le Delta où le tel ne passe pas), parle espagnol et un peu l'anglais; Il n'a pas d'adresse mail.
M
Profite l'ami et continue ton blog, je rêve à travers tes yeux ...<br /> Marc
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M
Véritable reportage très instructif et passionnant à suivre. Je ne loupe aucune de vos aventures par le biais du net depuis votre premier séjour. Ainsi que Jean-Luc, cela va sans dire. C'est à qui aura la primeur des dernières nouvelles. Continuez à nous régaler d'aventures à vivre par procuration.<br /> Marie
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